Tour de manche

Publié le par Fabrice

La , au nord, c’est la que je vais.

Un matin de aout, nous partons mes parents et moi direction la gare du nord. Au moment de me poser, je me dit que un petit signal me ferait bien, Quand la radio s’allume, C’est sur le refrain de « Go baby GO GO ! », je le tiens mon signe.

 

Direction le nord de l’angleterre. D’abord un peu de train, puis le métro et enfin le bus.

Un peu de marche a pied et la on panique.

« ou je dors moi ce soir ? » A question simple,réponse en anglais.

Bon après 2 jours de recherche, volé au secours d’un autre français, nous voila installé dans une maison pour 8 et on finira entre étrangers.

Et une fois la bas, les habitudes changent, le mode de vie change, tout change.

Les études vont bien, et je sors pas mal, m’adaptant au climat culturel et social.

Je deviens un anglais a force et au bout d’un temps voit une chose , est que les gens n’ont pas de préjugés. Et la en 6 mois la magie opère.

Je m’éveille a pas ma de chose, vais danser, sort en boite, et aucun soucis. A des moments je parles même de ma maladie. Et ca ne pose de problème à personne.

J’entendrais même chez une amie a ces parents « il est épileptique » «  ah donc il ne boit pas ? » « non » « ok » conversation surréaliste de mon point de vue.

Et rien de plus après sur ce sujet, jamais. La bas c’était un peu « soit toi-même » ça m’as décoincé d’un point de vue.

De plus en menant une vie dissolu et des fois extrêmes, la maladie ne surgie pas.

Le pire a été la remise d’un gros rapport conditionnant tout.

1 mois et demi dans une bibliothèque a faire du 8h – 2 h du mat non stop. Et une heure pour rentrer a pied. Les yeux ont cramés, la fatigue était la, mais rien , pas une alerte.

La récompense ? Une cérémonie anglaise dans une belle cathédrale, avec le cap and gown.

Puis retour en France. Le travail c’était pas brillant la bas a la fin de mes études.

Publié dans Histoire

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